Tout est calme et ça fait du bien... Quel soulagement d'avoir enfin passé cette pointe Bretonne. Espérons que la suite restera plutôt cool. Bizouxxx à tous les 6, et toujours... bon vent !
Salut à tous et particulièrement à Amélie, prends du café pour le quart de cette nuit !.
La navigation aux étoiles va, a priori être compromise. Enfin pour ce qui me concerne j'échangerai volontier la vue de la porte de mon bureau que j'ai à 21.18 contre le souffle épique qui va agiter ces ténèbres nosturnes.
Tiens pour donner dans le lyrisme un petit poème de José Maria de Heredia, je pense que vous être dans le registre :
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d'un rêve héroique et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal Que Cipango murit dans ses mines lointaines, Et les vents alizés inclinaient leurs antennes Aux bords mystérieux du monde occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques, L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques Enchantait leur sommeil d'un mirage doré;
Où, penchés à l'avant de blanches caravelles, Ils regardaient monter en un ciel ignoré Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles
Tout est calme et ça fait du bien... Quel soulagement d'avoir enfin passé cette pointe Bretonne. Espérons que la suite restera plutôt cool.
RépondreSupprimerBizouxxx à tous les 6, et toujours... bon vent !
Salut à tous et particulièrement à Amélie, prends du café pour le quart de cette nuit !.
RépondreSupprimerLa navigation aux étoiles va, a priori être compromise. Enfin pour ce qui me concerne j'échangerai volontier la vue de la porte de mon bureau que j'ai à 21.18 contre le souffle épique qui va agiter ces ténèbres nosturnes.
Tiens pour donner dans le lyrisme un petit poème de José Maria de Heredia, je pense que vous être dans le registre :
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroique et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango murit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré;
Où, penchés à l'avant de blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles
Alban